Erea : la rentrée placée sous le signe de l'accueil

Publié le par Sylvie Delanoy

Avec un effectif minoré d'une vingtaine d'élèves, l'EREA a soigné leur accueil et celui de leurs familles.

Les 43 élèves de SEGPA, Section d'enseignement général professionnel adapté, sont rentrés mardi et les 48 CAP mercredi de façon a permettre à l'équipe pédagogique d'assurer un accueil dans de bonnes conditions. «Les élèves et les familles ont été reçu dans le gymnase pour une présentation de l'établissement et des réponses à leurs questions. Ils ont ensuite visité l'EREA avant de revenir dans le gymnase pour un pot d'accueil» explique Jean-PaulDufau, le directeur. «Nous recevrons aussi les familles fin novembre sur rendez-vous», ajoute Ronan Nedelec, Conseiller principal d'éducation.

Un moment qui a toute son importance notamment pour les plus jeunes qui se retrouvent parfois loin de leurs domiciles ou en internat pour la première fois. «Nous avons des élèves de Belle-île, Groix, du Finistère. Parfois même de Brest ou de Rennes. Un costarmoricain cette année». L'Erea Les Pins, spécialisé dans les métiers du bâtiment, est le seul à offrir l'option installations sanitaires.Sur 57 internes, il y a uniquement quatre filles cette année. Elles ne sont jamais nombreuses, «mais elles auraient été perdues au milieu des garçons. Elles sont donc logées à l'internat de Colbert où il y a beaucoup plus de filles».

Qui dit EREA sous-entend des élèves qui ont montré des difficultés d'adaptation, de comportements. «On se retrouve assez souvent confronté à de l'agressivité. On a tout de même un taux d'urgences impressionnant». Sur la vingtaine de professeurs des écoles, six enseignent de la 6e à la 2e année de CAP. Quatorze autres ont un rôle d'éducateur. Ils interviennent autour des heures de classes pour proposer des activités culturelles ou sportives et encadrent les temps des repas et du coucher.«C'est la spécificité des EREA. En théorie, l'encadrement correspond à nos besoins sauf qu'aujourd'hui manquent deux éducateurs d'internat, ce qui entrainent des nuits supplémentaires (forfaitées à 3h)». 11 professeurs de lycée professionnel assurent les cours d'ateliers de CAP et les cours d'anglais. «Malheureusement, nous faisons la rentrée dans prof de peinture (18 h de cours) et allons sans doute devoir recruter par l'ANPE. Le poste est budgété mais il n'y a pas assez de candidats».

Ouverture d'un poste de documentaliste

Nouveautés de la rentrée, deux éducatrices spécialisées renforcent le staff pour apporter une approche complémentaire. Elles accompagneront une dizaine de 2e année de CAP dans un projet d'autonomie de vie quotidienne. Hébergés en appartement, ils auront à gérer leur linge, leurs petits déjeuners et dîners, les démarches administratives, etc. Une manière de les préparer à l'après EREA. Un poste de documentaliste a été créé et est assuré par David Anquetil qui aidera les professeurs à monter des projets.A l'infirmerie, une nouvelle venue, Maryse Fouilhe. Un professeur de technologie, deux professeurs d'EPS, douze agents techniques complète l'équipe. Tous pourront participer le 26 septembre avec les élèves à une randonnée afin de resserrer les liens et découvrir l'environnement naturel autour de l'EREA.

 


De gauche à droite, Maryse Fouilhe, infirmière, David Anquetil, documentaliste, Jean-Paul Dufau, directeur, Ronan Nedelec, CPE


De gauche à droite, Maryse Fouilhe, infirmière, David Anquetil, documentaliste, Jean-Paul Dufau, directeur, Ronan Nedelec, CPE

 

Publié dans éducation

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