A la rencontre de soi par la danse avec la Biodanza

Publié le par Sylvie

 

Proposée à Ploemeur depuis cet automne, la Biodanza invite chacun et chacune à renouer avec sa vitalité première, sa créativité et son potentiel de partage, de bien-être dans la musique et la danse.

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Rencontre. Mercredi soir, 20 h. Chacun est vêtu d'une tenue confortable pour être libres de ses mouvements. Avant de débuter la séance, on masque les miroirs qui bordent la salle de danse. Exit l'auto-critique. Il ne s'agit pas ici d'un cours de danse tradtionnel où l'on vient se mettre au défi d'apprendre des pas codifiés. Tout le monde peut pratiquer la Biodanza, jeune ou âgé, homme ou femme, quelle que soit sa condition physique.

«La biodanza n'est pas récente, explique Isabelle Dumont. Elle a été inventée dans les années 60 par un médecin chilien, Rolando Toro. Mais elle se développe en France depuis une quinzaine d'années». En 1960, Rolando Toro remarque que l'état de malades atteints de troubles psychiques s'améliore quand il leur fait ressentir physiquement leurs émotions sur des rythmes musicaux bien choisis. Il pose les bases de la psychodanse. Cette technique sera plus tard rebaptisée Biodanza pour proposer un chemin accessible à tous pour ressentir la joie de vivre.

«La biodanza est une forme d'expression corporelle qui invite à la joie de vivre par le mouvement et le fait d'être ensemble». La séance se déroule sur une sélection de musiques très variées, latinos et modernes, jazz, classique, variétés, etc. On marche, on danse seul, à deux, trois, quatre., tous ensemble. «On ne parle pas de professeur mais de facilitateur», précise Isabelle. Elle l'est devenue après une formation sur trois ans à l'école de Biodanza de Nantes. Elle donne une consigne pour l'exercice baptisé poétiquement vivencia. «La première partie est plutôt rythmée pour réveiller le corps, la seconde plus lente».

C'est le plus souvent le bouche à oreille qui fait la découvrir la Biodanza. C'est ensuite le plaisir de l'activité, son effet révélateur qui fidélisent. «Des liens se créent dans le groupe : par le regard, les contacts des mains». Non par les paroles car on ne communique que par les gestes. «Après la biodanza, je me sens toute zen alors que je suis d'un tempérament assez agité» avoue Delphine. Pour Véronique, «c'est l'occasion de laisser parler l'enfant en nous». Mercredi, le cours a débuté par une ronde.

 

Mercredi, 20 h, centre Adagio, séance de découverte gratuite. 06 77 01 04 26.

Publié dans insolite

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