Courant chaud à Océanis avec Dolmen du Possible

Publié le par Sylvie

IMG_5132-1.JPGUne centaine de personnes étaient à Océanis vendredi soir pour le tremplin de Dolmen du possible. Un nombre loin d’être le reflet de l’ambiance et de la qualité de cette soirée entre musique du monde, rap, folk et rock. Prenant appui sur l’appel des résistants de 2004, Dolmen du Possible est une asso créée en 2009 au cours de longues soirées d’été, autour d’un feu ou d’une bonne table, avec des guitares et des idées contre l’air du temps. « Des idées utopiques, aujourd’hui plus qu’hier » aiment à revendiquer collectivement ses instigateurs de tous âges, de tous horizons. Pour concrétiser sa démarche, Dolmen du Possible planche sur un « ECNI », événement culturel non identifié, qui se veut « politique, citoyen, engagé, résistant aux cultures dominantes », et se tiendra en septembre au Cruguellic. Geoffrey Oryema est non seulement membre de l’association mais il sera aussi à l’affiche de cet événement.
Dolmen du Possible a souhaité créer un tremplin musical en marge de ce projet pour soutenir de jeunes talents musicaux. Le vainqueur sera également à l’affiche et gagne le pressage d’un premier CD avec le soutien de la Mouche Production. Il sera également en concert au cri du Menhir le 8 mai prochain au Cruguellic. Ce tremplin avait lieu vendredi soir au terme d’une présélection parmi quelque 25 candidats de la région et au-delà.
Quatre groupes tous compositeurs dans des genres musicaux divers, musique du monde, rap, rock et folk, sont montés sur scène devant un public d’une centaine de personnes, et du jury composé de quatre membres de Dolmen dont Geoffrey Oryema, de Guy Lucas, responsable de la programmation d’Océanis, d’un représentant de MAPL et de Ronan qui avait bénéficié l’an dernier d’un pressage de CD avec Chemin Faisant, autre acteur de Dolmen.
Dans la salle en configuration debout, l’accueil du public, toutes générations confondues, a été enthousiaste et l’avis unanime sur la qualité des quatre concurrents. Soadan, premier groupe sur scène, a donné le ton chaleureux de ce tremplin avec sa musique métissée entre Caraibes et Brésil. Suivait le groupe de rap, Mostra et 8 5 G, puis Ginkgo et Marion Mayer jeune Ploemeuroise seule en scène avec sa guitare. Le départage a été difficile et le verdict rendu à plus de minuit. Gingko a enthousiasmé le public par l’énergie de sa chanteuse, son rock teinté de funk. Le jury l’a choisi.

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 Ginkgo pressera son premier CD

IMG_5065-1.JPGCe groupe de Quimper né en 2006 de la réunion de Cécile Beuzet au chant, Fred et olivier Dandelot à la batterie et la basse et Jean-marie Le Lay à la guitare. Chacun a apporté ses influences au groupe autour de la voix puissante et plein de surprises de Cécile. En résulte des compositions, la plupart en anglais, dans un genre rock teinté de funk et de soul. Déjà remarqué au tremplin de la Forêt Fouesnant où le groupe avait remporté la première place, repéré aux Jeunes charrues, Ginkgo travaillait précisément sur des compositions en vue d’un premier album. Leur vœu est ainsi exaucé. « C’était réellement un honneur d’avoir participé à ce tremplin. Un accueil super avec des personnes partageant les mêmes idéaux que nous. Les autres groupes de musique étant très bons, l’enjeu était donc de taille. Repartir avec deux concerts de plus sous le coude et un enregistrement studio d’un futur 1er album, que demander de plus ».

Publié dans musique

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